Vous êtes fan de la théorie du complot mais vous êtes un peu fatigué de parler sans cesse du protocole des sages de Sion et de remettre en question les attentats du 11 septembre ? Comme je vous comprends. Je vous propose donc aujourd’hui un nouveau sujet grâce auquel vous pourrez de nouveau divertir vos amis en soirée.
Les juifs, les franc-maçons, la CIA, c’est bien sympa mais cette fois nous allons nous attaquer à du lourd, à de la controverse haut-de-gamme. Oui, aujourd’hui, remettons en question l’existence de Paul McCartney. Est-il vraiment celui que l’on croit qu’il est ? Gare à toi fan des Beatles, tes certitudes vont être sérieusement mises à mal.
Paulo tel qu’on le connait, c’est un des deux Beatles survivant, âgé de 71 ans, anobli par la Reine Elizabeth II et fervent opposé à la chasse aux phoques. Mais tout ça ne serait-il pas un peu trop simple pour le monde complexe dans lequel nous vivons ?
Nous ne sommes pas dupes.
Vous avez bien raison : peu de gens sont au courant, mais il semblerait bien que Paul ne soit plus Paul depuis bientôt 50 ans. La voilà la triste vérité. Elle éclate dans les pages du journal de l’université de Drake, dans l’Iowa, en 1969. Tim Harper, dans un article intitulé sobrement « Is Beatle Paul McCartney Dead? » nous dévoile le pot-aux-roses. Selon lui, suite à un accident de voiture survenu un triste mercredi matin sur les coups de 5 heures, Paul nous aurait quitté. Tim énumère quantité d’indices lui ayant mis la puce à l’oreille, notamment présents sur l’album Sergent Pepper. La pochette de celui-ci par exemple. Elle représente en effet l’enterrement des Beatles en tant que groupe pour midinettes, groupe que l’on voit à gauche de la pochette, tout de noir vêtus, et en profite pour annoncer l’avènement du Sergent Peppers’ Club Band, davantage porté sur les moustaches fantaisistes, les fringues colorées et la spiritualité, présents eux au centre de l’image. Au delà de l’aspect mort/renaissance qui suggère un changement radical au sein du groupe, Tim est choqué par la mystérieuse main flottant au dessus de la tête de Paul. Quand en plus il voit sur le parterre de fleurs posé sur la tombe une guitare de gaucher, son sang ne fait qu’un tour. On essaye évidemment de nous dire quelque chose. La main, la guitare de gaucher, Paul seul gaucher du groupe. Ce ne peuvent être de simples coïncidences.
Tout ému, il décide alors de regarder l’arrière de la pochette du vinyle.
Nom de dieu. Paul est le seul à être DE DOS. Ça y est, aucun doute n’est plus permis. Paul est mort et les Beatles ne sont plus. L’album suivant, Magical Mystery Tour viendra confirmer ses affreux soupçons : le texte introduisant l’album commence en effet par “Away in the sky, beyond the clouds, live 4 or 5 magicians.”. Tim est chamboulé : les Beatles sont 4, parler d’un cinquième magicien n’a aucun sens… si ce n’est celui qui accrédite sa théorie.
À partir de ce moment là, Tim devient inarrêtable et se met à écouter les chansons des Beatles comme un forcené, bien évidemment, il entend John chanter “I Bury Paul” dans ‘Strawberry Fields Forever’, mais il lui en faut toujours plus et il se décide ainsi à écouter toutes les chansons une nouvelle fois, mais cette fois à l’envers. Il la trouvera cette putain de Vérité. Abordée de cette manière, la chanson ‘Revolution No. 9’ prend un tout autre sens : à l’endroit une voix grave répète juste “number nine”, mais lorsqu’il la passe à l’envers, Tim entend clairement les mots “Turn me on Dead Man” (qu’on pourrait traduire par “Allume-moi, Homme Décédé”), suivi d’un bruit étrange qui s’apparenterait à celui d’un accident de voiture. La boucle est bouclée : Paul a eu un accident de voiture duquel il n’est pas sorti vivant. Les paroles « I read the news today o boy [about a man…] he blew his mind out in a car » dans ‘A Day in The Life’, n’ont jamais eu autant de sens aux yeux de Tim. À votre disposition, la chanson ‘Revolution No. 9’ à l’envers, et sous-titrée, pour ceux qui auraient du mal à reconnaître des mots pourtant clairs et distincts.
Et si cette foule d’indices ne vous suffisait toujours pas, vous vous souvenez sans doute de la pochette d’Abbey Road, celle sur laquelle nos quatre chevelus traversent un passage piéton devant leur studio. Et bien, aviez vous seulement remarqué que là encore les Beatles – ou plutôt “les survivants” – nous envoyaient encore un message ? Regardez bien, si John, George et Ringo ont les pieds confortablement insérés dans des souliers, Paul traverse nonchalamment la rue nu-pieds ! S’il vous fallait davantage de preuves, je crois que vous êtes servi.
Bien sûr, les médias mainstream, toujours à la botte des illuminatis, cherchent à nous détourner de la Vérité.
Mais si Paul a disparu en 1966, qui est le quatrième Beatles qui apparaît dans les interviews, lors des concerts et sur ces fameuses jaquettes ? Les théories sont ici multiples et toutes plus pertinentes les unes que les autres : on soupçonne parfois le frère de Paul ou encore un simple sosie d’avoir pris sa place, mais si vous voulez aller un peu plus loin dans la théorie du complot et impressionner un peu plus vos interlocuteurs, je vous suggère d’opter pour celle qui suggère que le Paul qu’on connaît maintenant ne serait qu’un putain de reptilien changeur de forme.
Alors ? On a encore un doute ?
Les spécialistes en la matière s’accordent en tout cas pour dire que la copie de Paul est merdique. Grâce à de savantes comparaisons faciales entre le Paul d’avant 1967 et celui d’après, le verdict est sans appel : la forme du visage n’est pas la même, les oreilles bien plus petites, le nez plus remonté, puis lorsque l’on compare sa taille avec les autres Beatles, les proportions semblent changer. Heureusement qu’on n’est pas dupe. Les spécialistes lui ont donné un nom, Faul McCartney, et reptilien ou non, Faul fait des erreurs.
Et tu pensais sérieusement nous avoir Faul ?
Bon voilà, vous avez une bonne base de travail pour pouvoir errer sur les internets, commencer vos propres recherches et échafauder de nouvelles pistes de réflexion intéressantes. Comme toute théorie du complot qui se respecte, sachez que Paul/Faul McCartney a toujours nié être un reptile humanoïde et a même osé se moquer de ces rumeurs. Faul sortit ainsi un album solo intitulé Paul Is Live en 1993, dont la pochette parodie celle d’Abbey Road, le faisant figurer seul au milieu du passage bientôt, avec son chien et cette fois convenablement chaussé. Faul ne manque décidément pas de toupet.
Pour vous faciliter la tâche, voilà quelques uns des sites sur lesquels des psychopathes chercheurs expliquent leurs thèses plus en détails :
https://prayingforoneday.wordpress.com/2013/05/13/paul-mccartney-is-dead-is-he-william-campbell/
http://hugequestions.com/Eric/TFC/FromOthers/Paul-McCartney-Italian.html
http://www.whale.to/b/mccartney_h.html
Et un site plus objectif :
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